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VIE ET MORT D’UNE JEUNE FILLE (vidéo, 5mn50s, 2008)

Trois histoires ayant la nuit pour cadre:
- le trajet d’une maison à une autre, seuls îlots de lumière, une discussion inaudible et les aboiements des chiens qui rôdent,
- le reflet à peine visible d’un visage sur la vitre d’un train, en fond sonore une conversation,
- des lampadaires clignotants vus à travers un voile brumeux, une petite fille parle de ces futurs anniversaires puis évoque la légende de Ramsès.

Des images fragiles, minces qui amènent le visible au bord de son évanouissement. Voir un peu plus n’a pas d’intérêt, un peu moins cela n’en a plus... De ce régime pauvre de l’image naît une perte des repères: ces gens perdus dans le noir vont-ils d’un point A à un point B ou ne font-ils que tourner en rond? Le visage se trouve-t-il devant, derrière ou à l’intérieur de la vitre? La petite fille voyage dans le temps mais nous parle-t-elle d’entre les morts?

La nuit, lieu de tous les possibles car libéré de la figuration, peut engloutir les visages, faire s’emballer l’imagination, ouvrir l’espace ou au contraire le clore définitivement.